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• La santé de l'aidé

En tant qu'aidant, vous faites partie du parcours de soin. Vous devez l'intégrer dès le début. La reconnaissance de votre rôle est donc essentielle. Profitez des soins pour lancer une discussion tripartite avec les professionnels de santé beaucoup moins formelle que lors d'une consultation mais n'assistez pas aux soins, notamment intimes. Vous restez avant tout un conjoint, un enfant, un proche et vous devez tenter de préserver la relation qui existait auparavant entre vous.

Pour mieux communiquer avec l'équipe médicale et votre proche, n'hésitez pas à encourager la collaboration médicale, à participer activement à la prise de décision, à construire une compréhension mutuelle et à affirmer votre présence auprès des personnels soignants. Pour autant, tant qu’il le peut, l’aidé reste le décideur. Vous devez respecter ses choix et ses décisions concernant sa santé.

Pour garantir le respect de l’autonomie du patient, y compris dans la situation où celui-ci se trouverait hors d’état d’exprimer sa volonté, la loi a mis en place les directives anticipées.

Depuis 2017, toute personne majeure peut faire une déclaration écrite appelée "directives anticipées" pour préciser ses souhaits de fin de vie. Ces documents s’imposent désormais au médecin.

Il s’agit d’une déclaration écrite permettant à chacun de préciser les conditions de sa fin de vie. Le rédacteur doit indiquer s’il souhaite être maintenu artificiellement en vie ou s’il veut faire la demande d’une sédation profonde et continue. Il existe aussi la possibilité de désigner une personne de confiance pour exprimer sa volonté.

En cas d’urgence vitale (un accident de santé brutal, par exemple) ou si les requêtes sont inappropriées, la loi permet aux médecins de ne pas les suivre.